C'est l'histoire de 5 clones, portant un sweat à capuche gris, un pantalon beige, des gants noirs et des baskets. Ces 5 statues sont les protagnistes de l'exposition de Mark Jenkins à la galerie patricia Dorfmann. L'artiste américain est spécialisé dans le tape art, il moule l'enveloppe de ses modèles avec du gros scotch et pour l'occasion, c'est son propre corps qu'il a entouré de gros scotch.
Les 5 clones occupent l'espace de cette petite galerie et, malgré l'absence de visage, ils semblent presque vivants. Quand on passe près deux, on ressent une petite gêne, l'ensemble est un peu déstabilisant, on se demande pourquoi l'une des statues a passé sa tête à travers une toile de peinture. Plus on se balade à travers la pièce, plus on remarque tel ou tel détail et plus les 5 clones semblent n'avoir pas été agencés au hasard.
Un peu déçue par la taille de l'exposition au première abord, j'ai été conquise par l'atmosphère un peu dérangeante et si singulière qui se dégagent des statues de Mark Jenkins. J'ai tardé à aller voir l'exposition et c'est in extremis, le dernier jour de l'expo que j'ai pu découvrir le travail de l'américain. Je ne peux recommander d'y aller, l'expo étant finie mais si il expose de nouveau à Paris, courrez voir son travail et en attendant, il y a toujours son site internet.
Mark Jenkins
Solo show @ galerie patricia Dorfmann