Une exposition de street art immersive, le concept est original et c’est le grand palais immersif qui s’est lancé dans cette aventure. Niché dans un des espaces de l'opéra Bastille, l’endroit est un bel écrin pour se plonger dans l’histoire du street art. Dès l'entrée dans l’exposition, nous pénétrons dans une immense salle sur les murs de laquelle est projeté un film retraçant cette histoire: des débuts de l’art urbain à New York jusqu’au travail des street artistes actuels et leur relation avec les réseaux sociaux. Le film dure une trentaine de minutes. Petite recommandation, revoyez toute ou partie du film depuis le 1er étage, vous pourrez ainsi profiter de la projection 3D avec un plan plus large, notamment de la partie des images projetée sur le sol.
L’exposition se poursuit au premier étage et devient participative avec un atelier de graff virtuel, puis au rez-de-chaussée une façade de magasin sur laquelle vous pourrez écrire votre blaze (sorte de signature en langage graffiti) à l’infini.
Le parti pris de l’exposition est de mettre à l’honneur des artistes avec des messages engagés qui vont utiliser leur art pour véhiculer des messages. L’artiste française Kashink est donc toute naturellement mise à l'honneur car cette artiste française porte au travers de son art un support et un questionnement sur les questions d'identité sexuelle et sur l'égalité des droits homme/femme. Ca m'a bien fait plaisir de la retrouver ici car cela fait une bonne dizaines d'année que je suis son travail. J l'avais en effet vu peindre sur le M.U.R en 2012 et j'ai croisé ses oeuvres de nombreuses fois dans Paris, de Saint Ouen au 13ème.
Pour ma part, je n'ai pas appris de nouvelle chose et je connaissais la plupart des artistes. Cependant, cette immersion m'a permis de voyager dans le temps et dans le monde dans un univers sonore s'accordant bien aux images et de passer un bon moment "street art".
Loading, art urbain à l’ère numérique @ Grand palais immersif
Jusqu’au 21 Juillet 2024
110 rue de Lyon, Paris 12ème
Métro : Bastille